dimanche, décembre 10, 2006

 

La wabao désert cup...

Nouadhibou. Dimanche 10 décembre 2006.
Cette traversée du désert entre Guelmim et Nouadhibou restera gravée dans nos mémoires. Les camions transportent du poisson d'une ville à l'autre puis vidangent l'huile (des poissons) sur les bas-côtés de la route. Imaginez les odeurs...sans comptez les cadavres d'animaux ! Nous avons déployé toutes nos forces physiques avec plusieurs étapes de 130 kms consécutives. Les stations essences "Atlas Sahara" sont vite devenus des objectifs à atteindre pour le ravitaillement en eau. Wabao transportait 8 litres d'eau par jour pour nous deux, pour boire, faire la cuisine et se laver. Ce qui n'est pas énorme car la température n'a jamais dépassé 25 °. Le désert, ici, prend toute sa dimension et ne laisse jamais indifférent. Au coeur de ce désert, des campements nomades, des cabanes de pêcheurs, des troupeaux de dromadaires, des rencontres avec les sarahouis, les bivouacs sont toujours une magie. Et comme dit Laurent...euh pardon Théodore Monod : "Et puis il y a une certaine saveur de liberté, de simplicité...une certaine fascination de l'horizon sans limite...des nuits sans toit, de la vie sans superflu qu'il est bien impossible de décrire". Le vent nous a aidé, certes...mais a été notre pire ennemi lors de notre arrivée sur Nouadhibou. Le sable faisait des tourbillons qui s'envolaient dans les airs et la ville ressemblait à un gros nuage blanchâtre. La frontière mauritanienne est un simple cabanon en bois. C'est folklorique. Il faut présenter son passeport et faire preuve de patience ! Le visa coûte 25 euros par personne à la frontière.

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