lundi, décembre 25, 2006

 

Wabao à Dakar...

Pari gagné RENNES-DAKAR à vélo...c'est bouclé en 3 mois et 6000 kms au compteur pour une moyenne de 100 kms par jour pédalé. La frontière sénégalaise se fait par la traversée du fleuve Sénégal. Il faut donc prendre un bac pour mettre le pied à ROSSO au Sénégal après les tracasseries administratives (coté mauritanien) avec les douaniers. Ils arnaquent les touristes et veulent notre argent et des cadeaux. L'expérience du voyage à vélo porte ses fruits et ils n'obtiendront rien de notre part. Ce n'est quand même pas deux douaniers qui vont nous faire peur !!! Quel changement en arrivant au Sénégal. D'une part, nous retrouvons la végétation avec ses magnifiques baobabs, la présence d'eau (après le désert cela fait du bien !) et d'autre part la foule. Les baobabs peuvent mesurer 20 m de hauteur et faire 9 m de diamètre. Ils peuvent contenir jusqu'à 100 000 litres d'eau dans le tronc. Le fruit s'appelle le " pain de singe", on en fait du jus de fruit appelé jus de bouille. C'est très bon. Les sénégalais sont collants comme des mouches mais pas aussi agresssifs que les moustiques comme dit le proverbe sénégalais. Ce sont malheureusement les dégâts du tourisme de masse. Les femmes sont très élégantes et portent des vêtements très colorés.
Après le passage de la frontière, l'après-midi bien avancé et le climat malsain nous incitent à monter dans un camion jusqu'à Saint Louis... Cent kilomètres assis sur des bouteilles de gaz et une route en piteuse état ! C'est donc de nuit que nous arpentons le village des pêcheurs pour rejoindre le camping de l'océan parfois en plantant la roue du vélo dans le sable ! Lorsque l'on traverse le pont Faidherbe, on découvre un trésor d'infrastructures et d'édifices, témoins de l'histoire glorieuse de la vieille cité. Le pont Faidherbe, inauguré en 1897 est un ouvrage métallique de 507 m de long et 10.50 m de large. La chaussée centrale est bordée de deux trottoirs piétonniers. Il fallait voir ce défilé de moutons avant la fête "tabaski"qui a eu lieu le 31 décembre !!!
Nous faisons escale depuis mercredi 3 janvier 2007 au cercle de voile de Dakar (CVD) et nous découvrons l'univers des tourdumondistes à la voile. Peut être l'occasion pour Wabao et son équipage de larguer les amarres vers l'Amérique du Sud...???

dimanche, décembre 24, 2006

 

Joyeux Noel...



Nous vous souhaitons à tous de bonnes fêtes de fin d'année...

samedi, décembre 23, 2006

 

La Mauritanie

Un très beau pays pour les amoureux du désert. Les gens sont très accueillants et les hommes très courtois. Les femmes tiennent généralement des petites boutiques et ont le sens des affaires ! Et ici, contrairement au Maroc ce sont les hommes qui travaillent et les femmes qui se reposent ! Comme quoi tous les pays musulmans ne se ressemblent pas !







jeudi, décembre 14, 2006

 

Le train du désert...

lNouadhibou. Jeudi 14 décembre 2006.
La ligne ferroviaire Zouérat-Nouadhibou traverse le pays sur 650 kms. Ce chemin de fer permet l'exportation, depuis le port minéralier de Nouadhibou, du minerai de fer. Unique au monde par sa fonction et sa situation en plein désert, il fût acheminé en 1963 et achemine près de 12 millions de tonnes de minerai (40% des recettes à l'exportation du pays). Deux cents wagons tirés par 3 puissantes locomotives. La ligne est devenue l'axe essentiel des relations entre le nord industriel et le grand port mauritanien ouvert sur un océan très poissonneux dont les droits de pêche assurent la recette complémentaire indispensable à l'économie nationale.
15H30...Le train arrive en gare...Nous chargeons Wabao et nos bagages dans la benne à 3 m au dessus de nos têtes. Le temps d'arrêt est très court...il faut donc faire vite ! Heureusement Jean-Marc (un breton rencontré à Nbd) est là pour nous donner un coup de main et François, un québécois qui s'est joint à nous. Quelques minutes après le départ c'est l'euphorie...mais nous comprenons rapidement que le trajet sera difficile !!! Dès que le train atteint sa vitesse de croisière il n'est plus possible de rester debout à cause de la poussière de minerai et du sable. C'est irrespirable. Nous sommes obligés de nous allonger et de nous mettre sous la bâche avec nos têtes enveloppées dans nos cheich. C'est terrribbbble !!!! Impossible de dormir le train quand il ralentit fait un bruit assourdissant et les coups de freins sont violents.
C'est indescriptible, il faut le prendre une fois dans sa vie pour se rendre compte !!!


mercredi, décembre 13, 2006

 

Nouadhibou


Personne ne vous aurait conseillé ce pays méconnu parmi les destinations exotiques que vous vantent les dépliants touristiques. La République Islamique de Mauritanie (RIM) couvre un immense territoire pour l'essentiel désertique. Etat charnière entre le Maghreb et l'Afrique occidentale, sa position géographique lui confère une double identité, africaine et arabe. Ce qui fait sa diversité et sa richesse. L'islam est religion d'Etat. Il n'est cependant pas empreint d'intégrisme agressif. La religion ici est affaire personnelle. Et au fait, quelle est la monnaie nationale ? Ici les prix se discutent...le change se fait au noir.
Nouadhibou s'appellait jusqu'en 1969 ville de Port Etienne puis devient par décret du gouvernement mauritanien Nouadhibou qui signifie "chacal". Le port de pêche s'anime en fin d'après midi à l'arrivée des barques aux couleurs vives. Les pêcheurs découpent des tonnes de filets de roussettes (petit requin) qui une fois séchés font le bonheur des espagnols. Les langoustes sont aussi très nombreuses. Vivantes elles sont envoyées vers les pays occidentaux. Celles avec pattes ou antennes brisées sont destinées au marché local (entre 1 et 9 euros le kg suivant l'état). Ce sera notre festin du soir !

dimanche, décembre 10, 2006

 

La wabao désert cup...

Nouadhibou. Dimanche 10 décembre 2006.
Cette traversée du désert entre Guelmim et Nouadhibou restera gravée dans nos mémoires. Les camions transportent du poisson d'une ville à l'autre puis vidangent l'huile (des poissons) sur les bas-côtés de la route. Imaginez les odeurs...sans comptez les cadavres d'animaux ! Nous avons déployé toutes nos forces physiques avec plusieurs étapes de 130 kms consécutives. Les stations essences "Atlas Sahara" sont vite devenus des objectifs à atteindre pour le ravitaillement en eau. Wabao transportait 8 litres d'eau par jour pour nous deux, pour boire, faire la cuisine et se laver. Ce qui n'est pas énorme car la température n'a jamais dépassé 25 °. Le désert, ici, prend toute sa dimension et ne laisse jamais indifférent. Au coeur de ce désert, des campements nomades, des cabanes de pêcheurs, des troupeaux de dromadaires, des rencontres avec les sarahouis, les bivouacs sont toujours une magie. Et comme dit Laurent...euh pardon Théodore Monod : "Et puis il y a une certaine saveur de liberté, de simplicité...une certaine fascination de l'horizon sans limite...des nuits sans toit, de la vie sans superflu qu'il est bien impossible de décrire". Le vent nous a aidé, certes...mais a été notre pire ennemi lors de notre arrivée sur Nouadhibou. Le sable faisait des tourbillons qui s'envolaient dans les airs et la ville ressemblait à un gros nuage blanchâtre. La frontière mauritanienne est un simple cabanon en bois. C'est folklorique. Il faut présenter son passeport et faire preuve de patience ! Le visa coûte 25 euros par personne à la frontière.

This page is powered by Blogger. Isn't yours?